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Le Cr​é​puscule des Souris

by NOUVELLES LECTURES COSMOPOLITES

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about

Music for baroque and decadent rodents.
Hidden bonus track if you purchase the album.

Là où finissait sa toute récente collaboration fluide et aquatique avec Christophe Bailleau, à l'aide d'une trame mélodique entêtante et jumelle qui lie les deux opus, NLC décide de suivre les rats qui quittent le navire (ou de les précéder, en les attirant tel un flûtiste célèbre) dans un voyage crépusculaire dans les entrailles des zones délaissées des cités, et dans les campagnes reculées. Un autre voyage, plus répétitif, sinueux et austère vous attend, inhumain à souhait.

Where his recent fluid, aquatic collaboration with Christophe Bailleau ended, with a heady, twin melodic framework linking the two opuses, NLC decides to follow the rats leaving the ship (or to precede them, luring them like a famous flautist) on a twilight journey into the bowels of neglected areas of the cities, and into the remote countryside. Another, more repetitive, sinuous and austere journey awaits you, inhuman to the core.

credits

released February 26, 2024

Julien Ash : music, instruments, mix, mastering.
With François Porte (track 2,4 & 5), Aloïs L. (track 4) and Erwann Mercier (track 1)
Thanks to Iann Troalen and Christophe Bailleau
Erwann Mercier and Raphaël Lejeune are SYNTH44
synth44.bandcamp.com
Aloïs L. is Poison Bleu
poisonbleu.bandcamp.com

Cover: photo, design Iann Troalen

musiquemoleculaire.bandcamp.com/album/le-cr-puscule-des-souris


solenopole.blogspot.com/2024/03/chronique-nlc-le-crepuscule-des-souris.html

Thierry Massard for ncV // 27 février 2024

Paraphraser le titre de cet album est aussi aisé que sa destinée immédiate.
Ouvrage à superlatifs et autant de remarquables densités, LE CREPUSCULE DES SOURIS n'est pourtant pas une réalisation où l'absence d'incandescence puisse prévaloir. Déni des apparences.
S'il est probable qu'il ne puisse être pleinement apprécié étalé sur un carré de serviette fluo au bord d'une plage des Caraïbes (encore que), le contexte importe peu. Ingénieuse latence orchestrale et immersion sensorielle sont très succintement les qualificatifs qui s'imposent.

Découpage en deux parties complémentaires, le track "Le Crépuscule Des Souris" mérite, à lui seul, les applaudissements que parfois l'on réserve, à bout de souffle et d'arguments. Composition ample, crescendo souple et atmosphérique, orchestration classique en contrepoint (Part.1). L'écriture se précise (Part.2), esquisse et volutes d'une flute en survol, gravitation en surplomb d'un danger, un perfide mystère.
Si "Falling from Beneath" semble pouvoir être savouré en toute crédulité, il invite néanmoins à la plus extrême prudence. Le secret paradoxal d'une réussite est effectivement bien ici, un interstice sensible à rebours de l'artifice émotionnel (La Nuit du Rongeur). Julien Ash alias Nouvelles Lectures Cosmopolites, sans oublier les très précieux Aloïs L, Erwann Mercier et François Porte, n'avaient rien promis, sinon de s'acquitter, en trop grande discrétion selon nous, d'un événement sonore à la sincérité troublante et singulière.
Il est parfois difficile de conclure pour ne pas dire s'arracher sans insistance. C'est très précisemment ce qui risque d'arriver à l'écoute de l'imposant puis éblouissant "Die Blume, die alle Ratten gefällt" - Magistral ! - Devons-nous ... insister ?



Paraphrasing the title of this album is as straightforward as its immediate fate. A work of multiple superlatives and remarkable densities, LE CREPUSCULE DES SOURIS is nevertheless not a creation where the absence of incandescence can prevail. Denial of appearances. While it is probable that it cannot be fully appreciated sprawled on a fluo towel square on a Caribbean beach (although), the context matters little. Ingenious orchestral latency and sensory immersion are succinctly the qualifiers that impose themselves.

Divided into two complementary parts, the track "Le Crépuscule des Souris" deserves, on its own, the applause that sometimes we reserve, out of breath and arguments. Ample composition, smooth and atmospheric crescendo, classical orchestration in counterpoint (Part.1). The writing becomes more precise (Part.2), an outline and swirls of a flute in flight, gravitation hovering over danger, perfidious mystery. While "Falling from Beneath" seems to be enjoyed with complete credulity, it nevertheless invites the utmost caution. The paradoxical secret of success is indeed here, a sensitive interstice contrary to emotional artifice (La Nuit Du Rongeur). Julien Ash aka Nouvelles Lectures Cosmopolites, not to mention the invaluable Aloïs L, Erwann Mercier and François Porte, had promised nothing, except to fulfill, in too much discretion according to us, a sonic event of troubling and singular sincerity.

It is sometimes difficult to conclude, not to say tear himself away without insistence. This is precisely what is likely to happen when listening to the imposing and dazzling "Die Blume, die alle Ratten gefällt" - Masterful! - Should we have to ... insist?

Ben, Indie Rock Mag, feb 28th :

Sans aucun doute, il est inutile de rappeler le pedigree et l’influence de Julien Ash et de ses Nouvelles Lectures Cosmopolites, figures tutélaires du (vrai) underground depuis le crépuscule des années 80. C’est donc avec une joie non dissimulée qu’on les voit apporter une nouvelle pierre à l’édifice cyclopéen de leur discographie.
Ce Crépuscule des Souris se mérite. Pour le découvrir, il faudra traverser l’Atlantique, rien de moins. Car c’est sur Musique Moléculaire, le label montréalais de l’excellent Iann Troalen décidément très en forme (le Demolition d’Epignose sorti quelques jours auparavant vaut plus que le détour !), que paraissent ces cinq nouveaux titres (pour plus de cinquante minutes de musique, excusez du peu). Le moins que l’on puisse dire, c’est que le déplacement vaut le détour.
Car si la formule de l’alchimiste de Céret reste inchangée (mélange de néoclassique et d’expérimentations concrètes, plus un titre de morceau en Allemand !), c’est avec des ingrédients de première qualité qu’il a concocté sa dernière mixture sonore. Grésillements électroniques, synthétiseurs bruitistes, arpeggiator défectueux : le premier mouvement s’ouvre dans un chaos maîtrisé dont émerge un glockenspiel lointain. Montée en puissance magnifiquement maîtrisée jusqu’à l’apaisement inattendu. Le morceau pourrait s’arrêter là. C’est pourtant le moment choisi par NLC pour déployer l’orchestre dans toute sa grandeur et faire basculer l’album dans le sublime. Ce Crépuscule des Souris (Part 1) vaudrait à lui seul une chronique. Pièce majestueuse, admirablement agencée, synthèse parfaite des musiques classiques et électroniques, cette pièce inaugurale est une splendeur. Comme Ash n’est pas homme à faire les choses à moitié, tout l’album est au diapason. Die Blume, die alle Ratten gefällt, par exemple, qui referme l’album, emprunte l’itinéraire exactement opposé. Débuté dans des orchestrations dont l’alliance de subtilité et de musicalité est de nature à provoquer des complexes d’infériorité chez les compositeurs les plus imbus de leur personne, le morceau s’achève dans des crépitements électroniques que n’aurait pas reniés Jim O’Rourke. Tout, absolument tout est parfait dans cet album : de la flûte lancinante aux inflexions orientales qui irrigue Le Crépuscule des Souris (Part 2) au mariage du glockenspiel et de la guitare acoustique de La Nuit du Rongeur.
Aussi à leur aise dans les formats courts que dans les pièces longues, Julien Ash et ses comparses (François Porte, Aloïs L. sans oublier Erwann Mercier) font littéralement naître un univers entier de contes, où la féérie le dispute à l’angoisse, où les paysages sont aussi sublimes qu’inquiétants et où la mélancolie affleure entre deux sortilèges harmoniques.
Fable pour les oreilles, ce Crépuscule des Souris ressemble à s’y méprendre à la mise en musique des contes de Grimm par le fils caché de Tchaïkovski et Pierre Henry. Grandiose.

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NOUVELLES LECTURES COSMOPOLITES Céret, France

NLC started in July 1989 as a duo (Angustère & Julien ASH).
In 1990, Angustère left.
After the solo-CD "Incandescent", NLC started again, as ASH's solo project. Compositions became more melodic.The CD "Allegro Vivace" started the Neo-Classical period of NLC, which may not be finished today... NLC stopped in 2007 and reactivated in 2021 as a duo : Julien ASH and Aloïs L. (Photo Mathias L.) ... more

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